Les résultats de l’étude en quête nationale de santé 2016: Travaillerons-nous encore longtemps et heureux ?

Nous avons 6 ans de plus que nous ne pensons et ne voulons pas modifier notre mode de vie

L’assureur vie Delta Lloyd Life a publié aujourd’hui les résultats de son étude En Quête Nationale de Santé 2016. Cette seconde édition mesure l’impact du mode de vie des travailleurs salariés belges sur leur âge biologique et s’intéresse à l’idée qu’ils se font d’une vie longue, saine et heureuse. Elle fournit pour la première fois des chiffres représentatifs sur la différence entre leur âge biologique et leur âge réel. Les résultats font apparaître que les Belges sous-estiment grandement les conséquences de leur mode de vie, et que l’âge biologique du travailleur belge est en moyenne supérieur de 6 ans à son âge réel. De mauvaises habitudes alimentaires combinées à un manque d’activité physique ou au stress ne constituent pas une exception parmi nos travailleurs belges. Ainsi pas moins de 48 % d’entre eux sont en surpoids, 38 % ont un mode de vie sédentaire, 47 % sont régulièrement soumis au stress ou se sentent angoissés et 10 % prennent quotidiennement des antidépresseurs. Mais malgré leur état de santé médiocre, ils espèrent vivre longtemps. Ainsi, deux tiers des travailleurs belges (68 %) aimeraient atteindre l’âge de 85 ans ou plus. De façon générale, on constate également qu’il y a une fracture en fonction du mode de vie : les travailleurs en moins bonne santé veulent vivre moins longtemps et sont plus malheureux que les travailleurs qui mènent une vie plus saine. Seuls 39 % des travailleurs sont conscients du fait que le secret pour vivre longtemps est de vivre sainement.

L’étude a été menée par le bureau d’enquête indépendant 365ANALYTICS en collaboration avec le Prof. Dr. Lieven Annemans, professeur d’économie de la santé à l’université de Gand et spécialiste de la prévention en matière de santé. 1000 travailleurs salariés entre 20 et 65 ans ont été interrogés entre le 22 juillet 2016 et le 3 août 2016. 

« Vous avez déjà 6 ans de plus que vous ne pensez ! »

6,4 ans pour être précis (annexe 1). C’est la différence moyenne qui a été mesurée dans l’étude récente de Delta Lloyd Life « En Quête Nationale de Santé » entre l’âge biologique du travailleur belge en son âge réel. L’âge biologique correspond à la somme de l’âge réel (déterminé sur base de la date de naissance) et du score de mode de vie. 57 % de nos travailleurs sont nettement plus vieux que leur âge réel, 16 % sont nettement plus jeunes, et 27 % se situent entre les deux.

« Le sondage effectué parmi les travailleurs belges fournit pour la première fois des chiffres représentatifs sur notre âge biologique », selon le professeur Annemans. « L’enquête révèle que la grande majorité des travailleurs belges (57 %) sont plus vieux que leur âge réel. Chez les hommes de plus de 35 ans, ce chiffre atteint même 73 % (annexe 2). Et cela constitue un problème : si on vit en moyenne plus vieux, on risque en moyenne de vivre plus longtemps en étant malade. »

Mens (in)sana in corpore (in)sano

Le calcul de l’âge biologique du Belge fait également apparaître un certain nombre d’autres constatations marquantes. Ainsi, pas moins de 45 % des travailleurs ont été suivis au cours des 12 derniers mois par un médecin ou un autre prestataire de soins de santé pour une maladie ou une affection grave (annexe 3).

Le calcul du score de mode de vie a été basé sur des méthodes internationales existantes. Le score de mode de vie, exprimé en nombre d’années, peut être positif ou négatif. Moins on vit sainement, plus le score de mode de vie sera élevé. On obtient le score de mode de vie en additionnant les effets de toute une série de variables en matière de mode de vie, comme p.ex. la santé et un mode de vie sain, un mode de vie actif, une alimentation saine, le bien-être mental et des données sociodémographiques. Pour le détail des variables utilisées, nous vous renvoyons à l’annexe 21.

« De mauvaises habitudes alimentaires combinées à un manque d’activité physique ou au stress ne constituent pas une exception parmi nos travailleurs belges. » - Davine Dujardin, porte-parole de l’assureur vie Delta Lloyd Life 

Sans surprise, le surpoids est l’un des principaux coupables. Près de la moitié des travailleurs (48 %) y sont confrontés (63 % des hommes de plus de 35 ans) (annexe 4). Ces mauvais résultats s’expliquent en partie par le mode de vie inactif d’une proportion importante (38 %) des participants à l’étude. Au-delà de 35 ans, le nombre de travailleurs menant un mode de vie sédentaire pointe même à 45 % (annexe 5).

Les autres facteurs qui contribuent à accroître l’âge biologique des travailleurs sont l’alimentation – 21 % reconnaissent ne pas manger chaque jour des fruits et légumes frais (annexe 6) – et le bien-être mental.

Ici aussi, un certain nombre d’indicateurs ne sont pas particulièrement encourageants : la moitié des salariés (47 %) sont régulièrement soumis au stress ou se sentent angoissés, 39 % ne dorment pas suffisamment (chez les hommes de plus de 35 ans ce chiffre atteint même 49 %), et 10 % prennent quotidiennement des antidépresseurs. 70 % des répondants affirment que le stress a un impact négatif sur leur santé (annexe 7). Ajoutez à cela le fait qu’un tiers des travailleurs fument (annexe 8).

« De mauvaises habitudes alimentaires combinées à un manque d’activité physique ou au stress ne constituent pas une exception parmi nos travailleurs belges », (annexe 9) tel est le constat de Davine Dujardin, porte-parole de l’assureur vie Delta Lloyd Life. « La sensibilisation est ici très importante. Il faut les inciter à bouger. C’est pourquoi nous devons absolument continuer à miser sur la prévention en matière de santé. »

  • Près de la moitié des travailleurs (48 %) sont en surpoids (63 % chez les hommes de plus de 35 ans)
  • 45 % des travailleurs de plus de 35 ans ont un mode de vie sédentaire
  • 21 % ne mangent pas chaque jour des fruits et légumes frais
  • 42 % ont régulièrement faim entre les repas au cours de leur journée de travail
  • 1/2 est régulièrement soumis au stress ou se sent angoissé (47 %)
  • 39 % ne dorment pas suffisamment (7 heures par nuit ou moins), chez les hommes de plus de 35 ans, ce chiffre atteint même 49 %
  • 10 % prennent quotidiennement des antidépresseurs
  • Pour 70 % des répondants, le stress a un impact négatif sur leur santé
  • 1/3 des travailleurs fument

Avoir envie de vivre vieux aide à rester jeune

Malgré sa santé médiocre, le travailleur belge a une bonne espérance de vie. Les progrès de la médecine et la qualité des soins nous permettent aujourd’hui d’atteindre facilement l’âge de 80 ans. Qui plus est, la majorité des travailleurs comptent bien atteindre cet âge. L’enquête révèle en effet que plus de deux tiers des Belges (68 %) aimeraient atteindre l’âge de 85 ans ou plus (annexe 1 & 10). Il y a ici une différence significative entre les travailleurs biologiquement plus âgés et les travailleurs dont l’âge biologique est plus jeune (63 % contre 77 %). Autrement dit : plus on vit sainement, plus on veut vivre longtemps. En moyenne 43 % d’entre eux pensent pouvoir y arriver sans devoir changer leur mode de vie. Ici aussi, seuls 30 % des travailleurs biologiquement plus âgés pensent pouvoir atteindre l’âge de 85 ans sans changer leur mode de vie, contre 61 % parmi le groupe biologiquement plus jeune (annexe 1). 

Plus on vit sainement, plus on veut vivre longtemps et plus on est heureux.

La mesure dans laquelle on appréhende positivement ou non le vieillissement a elle aussi une influence sur l’âge biologique. 40 % des travailleurs appréhendent négativement le vieillissement (annexe 11). Ceux qui ont une attitude positive vis-à-vis du vieillissement veulent vivre plus longtemps et y arriveront. Chez eux, l’âge biologique est même inférieur de 3,5 ans (annexe 12).

Le secret pour vivre longtemps est … d’avoir de la chance ?

À la question de savoir s’ils sont heureux en général, 42 % des interrogés répondent par l’affirmative (score de 8 sur 10 ou plus) (annexe 1 & 13). Les chiffres révèlent que les travailleurs en meilleure santé (biologiquement plus jeunes) sont plus heureux – 66 % ont un score de 8 sur 10 ou plus – que les travailleurs en moins bonne santé (biologiquement plus âgés) – seulement 34 % (annexe 1).

Le secret d’une longue vie réside selon – seulement – 39 % des répondants dans ‘un mode de vie sain’. Il est aussi frappant de constater que 21 % l’attribuent purement à la chance (annexe 14). Ceci explique probablement aussi pourquoi seuls 43 % effectuent régulièrement un check-up de contrôle (annexe 15).

« Les résultats de cette enquête révèlent que les travailleurs belges ne réalisent pas que leur mauvais mode vie a un coût. Il est évident qu’avoir un mode de vie équilibré est important pour vieillir en bonne santé. Mais on ne peut pas l’imposer. Une combinaison de différents facteurs peut faire évoluer les comportements », selon le professeur Annemans. « Et il ne faut pas compter uniquement sur les pouvoirs publics et sur l’école. Dans notre environnement direct et au travail aussi, il faut changer les choses. »

Trop peu de travailleurs sont conscients du fait que le secret pour vivre longtemps est de vivre sainement (39 %).

Les soins médicaux doivent rester un droit acquis

L’enquête révèle que les salariés belges ne souhaitent pas que le principe d’égalité vis-à-vis de la sécurité sociale soit remis en question. 76 % d’entre eux trouvent que tout le monde doit avoir accès de la même manière aux soins médicaux. Parmi les répondants dont l’âge biologique moyen est plus élevé, ils sont 80 % à penser de la sorte, alors que parmi les répondants dont l’âge biologique moyen est inférieur, seuls 68 % défendent ce principe (annexe 1 & 16). Ce sont donc principalement les travailleurs qui vivent plus sainement qui sont partisans d’un accès plus sélectif aux soins de santé.

À la question de savoir jusqu’où les progrès de la médecine peuvent aller, la majorité (63 %) a répondu que ce n’est pas tant l’espérance de vie qui doit encore augmenter, mais qu’il est plus important que tout le monde puisse vivre bien et en bonne santé jusqu’à 85 ans. On remarque malgré tout que 18 % souhaitent que l’espérance de vie continue à augmenter (de façon exponentielle) (jusqu’à 150 ans ou l’immortalité) (annexe 17).

La prévention en matière de santé est efficace !

Le dernier chapitre de l’étude aborde la question de savoir qui porte la responsabilité de la santé du travailleur. Ce qui saute aux yeux, c’est que l’employeur se trouve en bas de la liste, avec seulement 2 % des travailleurs qui désignent leur employeur comme étant le premier responsable de leur santé. Deux tiers des travailleurs estiment qu’il en va de leur propre responsabilité. Suivent ensuite l’industrie alimentaire et autre (13 %), et l’éducation qu’ils ont reçue de leurs parents (12 %) (annexe 18). « Pourtant, l’employeur a un rôle important à jouer dans la prévention en matière de santé, tout autant que les pouvoirs publics et l’école », comme l’affirme Davine Dujardin, porte-parole de Delta Lloyd Life. « On a tout intérêt à investir dans une politique de santé préventive : tant au niveau du bénéfice individuel, que du bénéfice sociétal et de la maîtrise du budget des soins de santé. Cela ne concerne donc pas que les pouvoirs publics et l’école. En tant qu’employeur aussi, nous devons agir. Et l’impact est de taille : dans un contexte où l’on passe le tiers de son temps au travail, l’employeur aussi a un rôle important à jouer dans la prévention en matière de santé. »

Et les chiffres l’attestent : seuls 60 % des travailleurs ont encore suffisamment d’énergie pour être productifs en fin de journée, 43 % se plaignent régulièrement de douleurs dorsales et cervicales au travail, 42 % ont faim entre les repas et 40 % ont le sentiment de ne jamais être prêts, ce qui génère du stress supplémentaire (annexe 19). Réaction du professeur Annemans : « Cela prouve une fois de plus que les entreprises ont tout intérêt à avoir des travailleurs en bonne santé. Les entreprises qui investissent dans une politique en faveur d’un mode de vie sain, créent non seulement un travail faisable mais aussi une société plus saine. »

« Miser sur la promotion de la santé présente des avantages pour le travailleur (plus heureux) et pour la société (diminution du coût des soins de santé). Mais avant tout aussi pour l’entreprise elle-même », réagit la porte-parole de Delta Lloyd Life en se référant à l’étude « En Quête de Santé » de l’an passé.

À la question ‘Quelle initiative recommanderez-vous demain à votre employeur en faveur de la santé au travail ?’, 45 % des travailleurs ont répondu : une meilleure combinaison entre travail et vie privée via un ‘horaire libre’ et plus d’autonomie. Des snacks-légumes sains arrivaient en numéro 2 et un abonnement de fitness complétait le top 3 des initiatives recommandées par les travailleurs auprès de leur employeur (annexe 20).

À propos de l’enquête

Au total, 1000 travailleurs entre 20 et 65 ans ont participé à l’enquête en Belgique. 64 pour cent des répondants sont néerlandophones, 36 pour cent francophones. 52 pour cent des répondants sont de sexe masculin, 48 pour cent de sexe féminin.

  • Une majorité de nos travailleurs (57 %) sont nettement plus vieux que leur âge réel (73 % chez les hommes de plus de 35 ans)

  • Nous espérons vivre longtemps, mais une grande partie de la population sous-estime l’importance de mener une vie saine

  • La grande majorité (76 %) compte sur les pouvoirs publics / la sécurité sociale pour mettre tout le monde sur le même pied d’égalité

  • Les travailleurs ne réalisent pas (encore) le rôle que l’employeur peut jouer en faveur d’un mode de vie (plus) sain ; et pourtant l’impact sur l’employeur est de taille !

  • Une meilleure combinaison entre travail et vie privée via un ‘horaire libre’ et plus d’autonomie constituent pour 45 % des travailleurs une excellente initiative pour promouvoir la santé au travail.

À propos de Delta Lloyd Life

En Belgique, Delta Lloyd Life est un expert reconnu en matière d’assurances vie, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Elle se concentre sur les segments porteurs du marché en mettant l’accent sur les solutions de protection financière (invalidité, décès et pension). Delta Lloyd Life se fixe pour objectif de protéger financièrement tous ses clients à chaque moment de leur vie. En proposant des solutions innovantes qui sont toujours adaptées aux attentes et aux besoins du client, Delta Lloyd Life protège non seulement la qualité de vie de celui-ci, mais lui offre également une perspective d’avenir.

Delta Lloyd Life fait partie du Groupe Delta Lloyd aux Pays-Bas ; elle est née en juillet 2001 de la fusion de 3 sociétés belges : CGU Life, OHRA Leven/Vie et Norwich Union et a fusionné en 2008 avec Swiss Life Belgium. Depuis 2013, Delta Lloyd est cotée à la bourse NYSE Euronext de Bruxelles. L’entreprise compte 550 collaborateurs fixes en Belgique.

Avec Delta Lloyd Life, demain commence maintenant

Delta Lloyd informe, inspire et facilite la vie des particuliers, des indépendants et des entreprises afin de leur permettre de réaliser leurs ambitions pour demain. Et en même temps, nous leur offrons protection et expertise pour les moments les plus importants dans leur vie privée et professionnelle.

En tant qu’expert en protection, nous créons des solutions en faveur d’un avenir certain et heureux : protection en cas de décès et d’incapacité de travail, planification de pension, constitution de patrimoine et planification successorale.

Nous sommes convaincus qu’un niveau de vie stable, une qualité de vie élevée et une bonne santé constituent les clés du bonheur. Raison pour laquelle nous investissons dans des produits d’assurance performants, et dans d’autres initiatives qui ont un impact positif sur l’avenir de tout un chacun. Pour ce faire, nous consacrons de l’attention et des moyens à l’information, à la conscientisation et à la prévention qui profitent à tous : aujourd’hui comme demain. Car demain commence maintenant.

Pour plus d’informations sur Delta Lloyd Life : www.deltalloydlife.be.

Les résultats de l’étude en quête nationale de santé 2016

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