La crise du coronavirus ébranle le bonheur des Belges, mais crée surtout un élan de solidarité

29 mai 2020, Bruxelles – La crise du coronavirus ébranle le bonheur des Belges. C’est ce qui ressort de nouveaux résultats de l’Enquête nationale UGent-NN du Bonheur. Les Belges étaient pourtant sur la bonne voie, par rapport à 2018. Juste avant la crise du coronavirus, la satisfaction de vie est passée de 6,55 à 6,73 sur 10, mais a à nouveau légèrement reculé à 6,62 sur 10. La crise du coronavirus accroît l’anxiété des Belges, mais a également des effets positifs. En moyenne, les Belges se sentent plus liés les uns aux autres, ce qui crée un sentiment positif de solidarité. Cependant, il y a un facteur négatif qui ressort plus que les autres : la solitude. Les personnes qui ont vécu cette crise seules risquent de voir leur bonheur fortement entravé. Maintenant que les mesures s’assouplissent petit à petit, il est temps de faire le point. Nous devons nous préparer à de possibles répercussions, mais nous devons également saisir et diffuser davantage les effets positifs de cette crise. NN et l’Université de Gand (UGent) associent à ces résultats un certain nombre de propositions politiques concrètes. 

  1. Le bonheur des Belges a été affecté par la crise du coronavirus. ​ L’évolution positive que nous pouvons observer depuis 2018 s’est trouvée ébranlée et la satisfaction de vie est retombée à 6,62 sur 10 (6,55 en 2018 > 6,73 avant la crise > 6,62 pendant la crise). Le niveau de bonheur est surtout en baisse chez les étudiants et les travailleurs. ​ ​ 
  2. La crise du coronavirus stimule l’appartenance sociale et la solidarité. Les Belges sont moins individualistes et pensent beaucoup plus aux autres. 90 % considèrent qu'il est de leur devoir civique de suivre les conseils et les mesures de sécurité par solidarité. Quiconque mène une vie utile et significative pendant cette crise a deux fois moins de chances de se sentir malheureux. 
  3. Le sentiment d'anxiété des Belges augmente lors de la crise du coronavirus. Le nombre de Belges qui se sentent parfois, souvent, voire toujours anxieux a augmenté de 6 % depuis la crise. Et ce n'est pas bon pour notre bonheur. Ceux qui se sentent plus anxieux en raison de la crise du coronavirus obtiennent un point de moins sur l'échelle de satisfaction que ceux qui ne se sentent pas plus anxieux (6.13/10 contre 7.1/10). 
  4. Les Belges sont en manque de contacts sociaux. La solitude est préjudiciable à notre bonheur. Les personnes qui se sentent entourées ont deux fois moins de chances de se sentir malheureuses. Les Belges sont relativement moins satisfaits de leurs relations sociales et s'ennuient davantage de leur entourage qu'avant la crise du coronavirus. 
  5. De plus en plus de personnes se sentent malheureuses au travail (ou en télétravail). Le pourcentage de Belges qui sont malheureux au travail passe de 24 % à 28 % en raison de la crise du coronavirus. Ceux qui ont peur de perdre leur emploi sont nettement moins satisfaits de leur situation professionnelle. 

Recommandations : mettre l’accent sur le bien-être mental ​ 

Pour le gouvernement, la prévention repose sur trois piliers principaux. Les politiques doivent empêcher les gens de développer des symptômes liés à la crise du coronavirus, garder sous contrôle les symptômes existantes et accorder une attention particulière aux groupes spécifiques. 

  1. Prévention universelle. Il s'agit de conseils généraux et de recommandations qui peuvent protéger tous les citoyens. L'accent est mis sur la santé et le bien-être en général. 
  2. Prévention indiquée. Il s'agit de mesures visant à empêcher l'aggravation de symptômes naissants. Les personnes qui présentent des symptômes devraient pouvoir trouver des conseils ciblés pour réduire des sentiments tels que l'anxiété, la frustration et la solitude. 
  3. Prévention sélective. Une attention particulière sera accordée aux groupes de population spécifiques à risque accru, pour lesquels l'impact de la crise du coronavirus est le plus important. Il s'agit notamment des étudiants, des personnes seules et des travailleurs. 

Dossier de presse

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Présentation

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À propos de l’Enquête nationale UGent-NN du Bonheur ​ 

Le Belge est-il heureux ? Qu'est-ce qui détermine notre bonheur ? Les seniors sont-ils plus heureux aujourd'hui que les adolescents ? Quel est le lien entre la personnalité et le bonheur ? Quel est l'impact des bonnes relations sociales ? Le Belge est-il prêt à vivre une vie longue et heureuse ? 

Depuis trois ans maintenant, l'Enquête nationale du Bonheur menée par l'UGent et l'assureur vie NN analyse ce qui rend les Belges heureux et de quelle manière nous pouvons stimuler ce bonheur au sein de notre société. Les premiers résultats ont été publiés entre mars 2018 et mars 2019. 

Entre début février 2020 et fin avril 2020, une nouvelle enquête a été menée auprès de 4.112 personnes. Sur cette base, un échantillon représentatif de 2.921 Belges a été constitué, divisé en deux groupes selon le moment où ils ont rempli le questionnaire. Ainsi, les chercheurs ont pu faire une comparaison entre le bonheur des Belges 6 semaines avant la pandémie de coronavirus et environ 6 semaines après cette pandémie, lorsque des mesures strictes ont été imposées dans tout notre pays. La nouvelle enquête a porté sur le bonheur et la satisfaction de vie des Belges, en examinant plus en profondeur des thèmes tels que la santé, les relations sociales, l'environnement de travail et la situation financière. En outre, une plus grande attention a été accordée à ce que les gens attendent réellement de la vie et à la façon dont ils perçoivent le vieillissement. Le rôle du caractère personnel a également été mis en avant. ​ 

En raison du coronavirus, l'équipe a décidé d'ajouter des questions spécifiques concernant le COVID-19 à la deuxième partie de l'étude qui a eu lieu entre mars et avril 2020, afin d'évaluer l'attitude des Belges vis-à-vis du virus et de la politique. Il a donc été décidé de se concentrer sur l'impact possible de la crise du coronavirus sur le bonheur des Belges dans le dossier actuel. Naturellement, un certain nombre de thèmes également à l'ordre du jour seront développés dans les prochains rapports. 

Ce qui est unique dans cette recherche, c'est qu'elle a été menée dans l'anonymat le plus complet. Après tout, le bonheur peut être un thème sensible et, lors d’un sondage, il est important de pouvoir être soi-même et de répondre sincèrement à toutes les questions. ​ ​ 

À propos de NN ​ 

En tant qu’expert en protection, NN dirige et inspire le débat autour de la santé et du bonheur. Chaque individu est unique, mais au final nous voulons tous la même chose : une vie saine et heureuse. NN souhaite mettre les Belges sur la voie du bonheur, voire de plus de bonheur. NN développe son expertise en matière de protection et de bonheur grâce à des connaissances scientifiques et entend dès lors les mettre largement en pratique, dans le but de rendre les Belges plus heureux. ​ 

Aujourd’hui, la chaire NN « Enquête nationale du Bonheur » (UGent) tente d’apporter une réponse à la question : « Qu’est-ce qui rend les Belges heureux ? » Parce que le bonheur est une donnée très personnelle et que chaque individu tient partiellement son bonheur entre les mains, NN propose des outils concrets, grâce auxquels le Belge peut se mettre en quête de son propre bonheur. En tant que compagnie d’assurance vie, NN offre une protection grâce à des solutions innovantes (invalidité et décès, épargne pour la pension de la branche 23) via un solide réseau de courtiers et de partenaires bancaires. 

NN compte 1,6 millions de clients en Belgique et fait partie du NN Group, un assureur et gestionnaire d’actifs international qui jouit d’une excellente position de capital et est actif dans 18 pays à travers le monde. 

Pour plus d’informations sur l’Enquête nationale du Bonheur et plus de conseils pour une vie plus heureuse, rendez-vous sur : www.belgesheureux.be ​ 

Pour plus d’informations sur NN : www.nn.be 

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